Christophe Robin : sous le signe de Venus

Christophe Robin, coloriste star, a ouvert un salon-boutique. Dans le salon, on colore. La boutique est réservée au diagnostic et aux soins capillaires dans un grand coquillage qui évoque la naissance de Vénus.

À 14 ans, Christophe Robin entre en apprentissage. La propriétaire du salon est plus couleur que bigoudis. “Des coiffeurs, il y en a beaucoup. Pour te distinguer tu dois te spécialiser dans la coloration” conseille-t-elle à son jeune apprenti. Il en tiendra compte.
Trois ans plus tard, le jeune coiffeur arrive à Paris. De shootings en défilés il met la couleur à la mode. Les tops des années 80 peuvent changer 4 fois de teinte par semaine.
Les stars aussi tombent dans les pots de pigments.
Christophe Robin devient un It coloriste.

À 23 ans, Christophe Robin ouvre son premier salon. Plus tard, il accueillera une clientèle internationale au Meurice. Il voulait y rester 6 mois. Il partira 8 ans plus tard. Le temps de trouver l’adresse idéale. “Le monde du luxe change. Les gens recherchent des lieux originaux et authentiques, des ambiances qui reflètent une personnalité“.

Oui d’accord c’est long. L’avantage est qu’il a le temps de chiner. L’une de ses passions.
Au salon on trouve des chiens, des photos, des tableaux, des coquillages, un méli-mélo de bibelots.

Mais le top, trône dans la boutique. Un coquillage géant fait main. Du sur mesure qui sied au coloriste “Nous avons la chance de pouvoir préserver une tradition artisanale de la coiffure et de la couleur” estime-t-il.

Le coquillage évoque au choix la naissance de Venus ou la renaissance des cheveux.

Dans la boutique, on accueille gratuitement les clientes pour un diagnostic et des conseils.

Les soins – shampoing sans sulfates, pose de crème ou de masque- se font au grand bac coquillage. La cliente repart avec des échantillons … mais pas avec le coquillage.

 

Christophe Robin

16 rue Bachaumont

Paris 74002