Biennale Paris : Focus sur la collection d’art Barbier-Mueller

 

Guerrier au coeur du Grand Palais, pouls de l’art parisien, le samouraï pourrait être regardé comme l’emblème de la Biennale des Antiquaires. Ou plutôt de la Biennale Paris.
En 2017, la Foire change en effet de nom et devient annuelle.

Un coup de sabre dans la tradition.
Les organisateurs bataillent pour promouvoir un événement qui a déçu les années précédentes.
Ils communiquent sur les nouveaux critères de choix des pièces d’art. L’exigence en matière de qualité aurait été renforcée ainsi que l’indépendance de la commission d’admission des oeuvres.

Finelife TV fait le tour de la Foire comme l’an dernier. https://finelife.tv/fr/2017/06/08/%ef%bb%bfla-biennale-des-antiquaires-125-exposants-dans-un-ecrin-de-miroirs/

Art de la Haute Joaillerie

On remarque que le nombre de maîtres joailliers est en net recul. Dommage. L’exposition présentée l’année dernière sur l’art de la haute joaillerie et de l’horlogerie était somptueuse. Mais la bataille du bijou n’est pas perdue. Les organisateurs parlent d’un futur lieu dédié. À voir. En attendant, on jette un oeil sur les rescapés.

 

La 44 ème édition regroupe une centaine de galeries mêlant joaillerie, beaux-arts et antiquités. Un tiers des exposants sont étrangers. Pour étendre son rayonnement à l’international, la Biennale a choisi comme président le milliardaire américain Christopher Forbes.

La scénographie est une adaptation végétalisée de la précédente signée Nathalie Crinière.

Focus sur la collection d’art Barbier-Mueller

Mais l’événement marquant est la présentation de la collection Barbier-Mueller. Enfin d’une petite partie.
La famille suisse établie au Texas collectionne depuis 4 générations. Soit 110 ans au total.

Finelife Tv a rencontré Gabriel Barbier-Mueller.

Le grande passion du collectionneur ce sont les samouraïs. Une fascination  qui remonte à l’enfance. Manque de chance la famille craque pour l’art océanien, l’art africain, pour les livres anciens et les tableaux du 17eme siècle mais pas pour les samouraïs. Gabriel Barbier-Mueller devra attendre de réaliser une affaire immobilière pour acquérir sa première armure.

Regarder s’est bien, essayer c’est mieux. Gabriel Barbier Muller s’est glissé une ou deux fois dans une armure antique. Ce qui l’a le plus surpris est le poids du casque, environ 6 kg.

Au Grand Palais, les objets d’art de la famille sont répartis dans deux lieux. Le salon Rouge et le salon Jaune.
L’objectif est de restituer l’atmosphère intime d’un cabinet de collectionneur.

 

Chaque membre de la famille a sa propre collection. Mais chacun veille sur celle des autres.
La version artistique de l’esprit de famille ou de la solidarité des samouraïs.

 

https://www.biennale-paris.com/

Le Parcours des Mondes : les arts premiers en plein air https://finelife.tv/fr/2023/09/06/le-parcours-des-mondes-les-arts-premiers-en-ple