Parcours Bijoux 2023 festival de joaillerie contemporaine
Parcours Bijoux 2023 festival de joaillerie contemporaine . Au menu de cette quatrième édition 200 créateurs dans 50 lieux parisiens. Focus sur une création arty et engagée.
Parcours Bijoux réunit à Paris près de 250 artistes, plasticiens, spécialistes, experts et historiens. Le festival, qui entend porter un autre regard sur la joaillerie, se focalise sur une création à la croisée de l’art contemporain, de la mode et du design. Parcours Bijoux, événement triennal, a été crée en 2011 par l’association D’un bijou à l’autre, composée de professionnels et d’organismes. Il est soutenu par Francéclat et la Mairie de Paris. Au programme de cette 4e édition, une cinquantaine d’expositions, performances et conférences. L’itinéraire serpente entre musées, galeries, espaces publics et institutions. Il est vivement recommandé de vérifier les dates sur le site car certains événements ne durent que quelques jours.
Galerie Jean Fournier
Parcours bijoux a été inauguré à la galerie Jean Fournier, l’une des plus anciennes galeries parisiennes d’art moderne et contemporain encore en activité aujourd’hui. Deux artistes maison présentent des pièces uniques en prolongement de leurs recherches plastiques. Dominique De Beir avec l’un de ses matériaux de prédilection, le polystyrène et Armelle de Sainte Marie dans une subtile combinaison de matériaux organiques et artificiels.
Galerie Jean Fournier – 22 rue du Bac 75007 Paris
Musée national Jean-Jacques Henner : exposition Tierstein êtres-objets
Tierstein est un duo d’artistes composé de Zoé Kiner-Wolff et Manon Pourcher. Tier pour animal et Stein pour pierre, ce mot découvert au château du Haut-Koenigsbourg en Alsace tisse un lien entre leurs univers artistiques. Ainsi, ils mêlent dans chaque pièce leurs matériaux de prédilection – la kératine et le minéral – qu’ils collectent et assemblent dans une réflexion autour du vivant et du corps. À mi-chemin entre les animaux et les pierres, les Tiersteins sont des êtres-objets hybrides. Vernissage le 12 octobre.
Musée national Jean-Jacques Henner 43 avenue de Villiers 75017 Paris
Woodland à l’Institut suédois
À l’Institut suédois, six designeuses alertent sur l’exploitation forestière à travers des créations originales et précieuses qui aiguisent le regard et frappent l’imaginaire comme des broches champignons, des colliers biodiversité, des bagues sans fin ou presque.
Institut suédois 11 rue Payenne Paris 75003
Attitude et protection expo arty païenne à la galerie Geneviève Boneux
Attitude et Protection est une exposition de Arna Gna (photo principale). L’artiste contemporaine islandaise conçoit des pièces faites de morceaux de tissus ou de tricot et autres textiles mêlés à des pierres, du bois et divers éléments de la nature. Une célébration par le bijou de femmes puissantes et d’un environnement à protéger.
Gallery & ShowRoom Geneviève Bonieux 32 Rue De Lappe 750011 Paris
Bijoux de la nature
A travers l’exposition collective “Bijoux de la Nature”, les trois créateurs Luis Tolnay, Mathilde Pasquali et Alyse Chan souhaitent rendre hommage à la nature, source d’inspiration et de contemplation pour l’homme, une nature pourtant fragilisée et peu préservée. Plus qu’un ornement, le bijou offre donc une ode à une nature sublimée et immortalisée.
Galerie Lupe 8 rue Crozatier 75012 Paris
Métamorphoses autour de Thierry Vendôme
Qu’est-ce qu’un bijou ? Un objet précieux, un ornement pour le corps, un acte poétique ? Le temps d’une exposition, Métamorphose(s) invite 12 artistes à repousser les limites de leur imaginaire au travers de bijoux mouvants et poétiques. Une exposition collective qui célèbre la diversité créatrice, questionne les frontières entre le chaos et le beau, le précieux et l’ordinaire, entre le prévisible et l’inattendu. Depuis 2003, Thierry Vendôme a créé au cœur du Marais un espace de liberté où il introduit dans ses créations des matériaux inédits, telle que la rouille.
Galerie Thierry Vendôme 39, rue François Miron 75004 Paris
École Boule : soirée de rencontres autour du bijou
L’École Boule, haut-lieu d’apprentissage des savoirs, accueille une soirée de rencontres et de conférences le 12 octobre. On retient notamment l’intervention de Michèle Heuzé, historienne et autrice. L’enjeu de son propos est de cerner les contours du bijou d’auteur à travers 4 expériences de bijoutier, 4 processus créatifs « qui dépassent le questionnement de la matière ». Par ailleurs Marine Dominiczak et Julie Decubber – artistes du bijou contemporain- dresseront un panorama de l’Histoire du bijou contemporain notamment comme territoire d’explorations. « Les codes sont désormais la recherche du sens par l’objet […] Le bijou quitte son rôle d’accessoire pour devenir un objet social ».
École Boule 9-11 rue Pierre Bourdan 75012
Siat gallery: le bijou et le Kyeol coréen
Les exposants de la galerie Siat ont tous une formation classique de joailliers. Ils ont étudié entre la Corée et les États-Unis. Ce qui ne les empêche pas d’utiliser des matières alternatives. Sooyeon Kim se sert ainsi de photos comme base de travail. Une impression de sérialité, de répétition se dégage de l’exposition. Certaines œuvres extrêmement minutieuses sont faites de superpositions ou d’assemblage de très petits éléments. Ce qui requiert une concentration qui évoque celle requise par la méditation.
L’exposition renvoie au « Kyeol », un mot coréen qui se traduit souvent par grain ou texture. Cependant le terme englobe une large gamme de significations. Il peut décrire la texture de matières tangibles, mais peut également désigner des concepts éphémères intangibles tels que le vent et le temps. De plus, « kyeol » peut être utilisé pour décrire la personnalité de quelqu’un. « Le porteur d’un bijou contemporain ressent non seulement le « kyeol » physique de l’œuvre d’art, mais aussi le « kyeol» de l’artiste ». Dans cette exposition, la galerie présente des bijoux réalisés par 9 artistes sud-coréens. »
SIAT gallery 10 place des Vosges 75004 Paris
Chûtes à la Maison Tartaix
La Maison Tartaix c’est un peu la caverne d’Ali Baba des artistes joailliers qui viennent fouiller dans la cuve où l’atelier jette ses « chûtes » de métaux. Pour l’exposition éponyme quatre artistes ont pioché dans la corne des merveilles. D’abord Elie Hirsh connu pour ses martellements et ses enroulements et qui officie par ailleurs dans la mode. Ensuite Annie Sibert avec un jeu construction autour de cordes et de fils. Puis Marine Dominiczak et ses emboitements de pièces qui empruntent autant à la plomberie qu’à l’architecture de la nature (poireau, oignion. Enfin Joanne Grimonprez ferme ce bal de la récup.
Maison Tartaix 13 rue du Pont aux choux 75003 Paris
INFOS
Du 2 au 29 octobre
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