Beaux Livres Sneakers incroyables records

Beaux Livres Sneakers incroyables records .Tonton Gibs poursuit son exploration du monde du hip hop et de la mode urbaine. Voici donc 200 paires de sneakers de légende

Tonton Gibs est passionné de mode urbaine et de chaussures chatoyantes comme il le précise dans la préface de son dernier livre. Après Cultissimes Sneakers by Tonton Gibs et Street Style, le Youtuber aux 266 000 abonnées sort Sneakers incroyables records.

Sneakers : des prisons pour femmes aux terrains de basket

Pédagogue, il fait un peu d’histoire. « Le terme « sneaker » vient de l’anglais to « sneak » qui veut dire se faufiler, se glisser furtivement. C’est en 1862 que l’expression est utilisée, pour la première fois, par les femmes de la prison de Brixton, pour désigner les chaussures des officiers de nuit. Ces paires qu’elles trouvaient « furtives » (sneaky), n’étaient pas à proprement parler des sneakers mais de simples chaussures avec des semelles en caoutchouc ».

Tonton Gibs cite par ailleurs un article du Boston Globe de 1887 où il est écrit que les tennismen appelaient leurs chaussures des « sneakers ». Enfin il rappelle que la longue histoire des chaussures de baskets débute en 1895 aux États-Unis et que l’onomatopée sneak sneak évoque le bruit des sneakers sur le parquet des terrains de basket. Côté marques Pro-Keds et Converse ont dominé le marché de la semelle de caoutchouc version sneakers pour basket durant la première moitié du XXe siècle.

Le livre de divise en quatre chapitres : les sneakers et l’argent, les sneakers et le cinéma, crazy sneakers et enfin sneakers et hip hop.

Les sneakers de tous les records : ventes, prix, enchères

Quelles sont les sneakers les plus vendues ? Nike ? Perdu ! « Même si l’on peut difficilement affirmer qu’une pièce se vends plus qu’une autre, en raison de la culture du secret qui entoure tout le marché des stickers, il semble nullement usurpé de dire que la converse Chuck Taylor 70 All Star est la pièce est la paire la plus vendue du monde depuis sa création en 1917« . Jusqu’en 2013 Converse aurait vendu 800 millions de paires tous modèles confondus.

Les prix sont astronomiques. Ainsi une Air Jordan XIII OG « Bred » 1998 portée et signée par Michael Jordan a été adjugée 2 200 000 $. Ce prix n’est pas un cas isolé. La Nike Air Yeezy 1 « Gramly Worn » a été vendue 1 800 000 $ également par Sotheby’s. En collaboration avec les marques la vente d’une paire d’Adidas x Meissen a rapporté 126 000 $ en 2020. Une œuvre art. Le modèle est peint à la main par des artisans de la manufacture. Il comporte des superpositions de porcelaine et reprend 15 à 30 motifs du vase. Et évidemment il y a les partenariats avec Virgil Abloh. La vente d’un lot de 200 paires créées avec Louis Vuitton rapporte ainsi 25 millions $.

Sneakers du cinéma à la Saint Valentin

Tonton Gibs met encore Nike et Michael Jordan en haut du podium. Avec notamment les Nike Air de « Les blancs ne savent pas danser ». Il mentionne également les paires de Nike Jordan dans la fabrication ds bottes de Batman. Dans Kill Bill, Forrest Gump et Retour vers le futur les sneakers crèvent l’écran. Comme celles d’Adidas dans Toy Story ou encore celles de Reebook dans Alien Stromber Final Battle.

Les sneakers s’inspirent aussi des fêtes. De Pâques à la Saint-Valentin en passant par Halloween. Mais oui. Mais également de la vie quotidienne. De la food par exemple. « Saucony crée souvent des modèles très réussis autour de nos aliments fétiches. Citons les Dunkin’ Donuts x Saucony Kinavara 10. Beignets, burgers … les sneakers ont indéniablement de l’appétit.

Sneakers et hip hop

« L’univers du rap et des rappeurs est lié à la sneaker. Le nombre de sneakers en collaboration avec des rappeurs est aussi incalculable que le nombre de rappeurs qui parlent de sneakers ». Tonton Gibs cite notamment Nelly et Air Force Ones et Run-DMC et My Adidas. Tous les rappeurs veulent leur modèle certifie Tonton Gibs qui mentionne Travis Scoot, Pharrell Williams ou encore Kendrick Lamar. Cette partie est, comme les autres, très richement illustrée. Logique car l’auteur évoque déjà un nouvel opus sur le rap et les sneakers.