JOParis2024 le Pérou entre sport et tourisme

JOParis2024 le Pérou entre sport et tourisme . En marge des Olympiades, le pays andin met en avant sa culture et sa gastronomie primée.

Le judoka Juan Postigos et l’escrimeuse Marie Louisa Doig étaient porte-drapeau du Pérou à Paris, lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet 2024. Le judoka, qui vit a Rouen depuis 2011, participe pour la quatrième fois aux Jeux Olympiques. De son côté, l’escrimeuse figure dans le classement Forbes 2023 des femmes les plus influentes du Pérou. Pour l’instant pas de médaille pour la délégation d’athlètes péruviens.

Mais les Olympiades offrent des perspectives extra sportives. Car, comme les autres nations, le Pérou profite de la vitrine offerte par les JOParis2024 pour promouvoir le pays sacré première destination culturelle par les World Travel Awards 2023.

Culture Inca et danses multiculturelles

l’Inca -l’acteur péruvien Robert Paucara- et quatre figurants sur les sites emblématique de Paris capitale des JO2024

L’inca est là. L’incarnation des empereurs la civilisation précolombienne arpente les sites les plus emblématiques de la capitale dans une vidéo promotionnelle. L’ambassade du Pérou en France, PROMPERÙ et le Comité péruvien des Jeux Olympiques ont par ailleurs organisé un spectacle où l’Inca et sa suite dansaient et chantaient en tenue traditionnelle. Un hommage à Inta Raymi, la fête du soleil en langue Quechua.

Outre ce bref aperçu de la civilisation inca, le show présentait des danses traditionnelles typiques comme la marinera nationale, un ballet de séduction où l’homme et la femme tournoient l’un autour de l’autre. Si le tourisme péruvien met en avant les danses c’est parce qu’elles ponctuent la vie du pays. Il y a des danses pour tout, même si à l’origine elles étaient évidemment indigènes et célébraient le travail des champs, la chasse et la guerre. On compterait en effet trois mille fêtes populaires chaque année au Pérou. Et fête rime avec danse. En l’occurrence dans des vêtements très colorés et sur des rythmes qui reflètent les racines multiculturelles du pays : andines (Huayno), africaines, hispanique et « fusion » (festejo).

La campagne de promotion met par ailleurs en avant la richesse archéologique de Machupicchu ou la beauté naturelle du Lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde, et, bien sûr, la gastronomie.

Gastronomie de la cuisine andine à la fusion

Le pisco sour la boisson nationale

Le show en marge des JOParis2024 se déroulait au restaurant Villa Yora, l’un des hot spots de la cuisine péruvienne x japonaise à Paris. On y déguste une cuisine fine où les multiples saveurs et arômes explosent en bouche.

La gastronomie péruvienne est considérée comme l’une des plus importantes et des plus variées du monde. Elle bénéficie d’une part d’une grande variétés de micro climats allant de la cordillère de Andes aux zones humides de l’Amazonie. Résultat, des cultures diversifiées. Maïs, patate douce, maca, manioc, pomme de terre, quinoa, piment, cacao, herbes aromatiques …On parle de 650 fruits « indigènes ». S’y ajoute un large choix de poissons et de crustacés peuplant les rivières et les côtes péruviennes (2 000 espèces de poissons).

Elle est d’autre part riche des apports culinaires de multiples migrations qui s’ajoutent aux plats andins. Les ragoûts notamment côtoient la cuisine hispano-andalouse ainsi que les plats issus de la culture gastronomique des esclaves africains (abats …). La fusion règne. « La cuisine créole péruvienne, celle du ceviche (1) et de la causa limeña (2), se mêle à la meilleure gastronomie chifa, issue de la migration chinoise dans le pays, et à la cuisine nikkei, née de la fusion de l’influence japonaise au Pérou » écrivait la National Geographic en 2023.


Une gastronomie primée



Grâce à cette richesse, le Pérou remporte depuis 2012 le titre de meilleure destination culinaire au monde décerné par les World Travel Awards. L’Italie lui a toutefois raflé la place en 2020.
Les chefs et les restaurants péruviens ont la cote. Le Central a ainsi été reconnu comme le meilleur restaurant du monde dans le classement des World’s 50 Best Restaurants. Dirigé par Virgilio Martínez et Pía León de Lima, il propose différents menus dégustation basés sur la biodiversité péruvienne.

Les tiraditos, les ceviches, les causas, les anticuchos, les chupes et les poules aux ajíes sont des plats reconnus internationalement.

Jusqu’au 11 août, dans les boutiques et restaurants partenaires, il est possible de gagner des spécialités. Des cafés, des ceviche and pisco (eau-de-vie produite obtenue par distillation du raisin). Mais aussi des chicha morada (« boisson des Incas » fabriquée à base de maïs violet) ou encore des lucuma (arbre indigène) smoothie.

(1) Cevice plat national composé de poissons ou de crustacés marinés dans des agrumes

(2) Causa limeña recette emblématique du Pérou à base de pommes de terre et de poulet

INFO

Promperu Agence de Promotion des Exportations, de Tourisme et des Investissements du Pérou

Villa Yora 2 rue Frochot, 75009 Paris

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