JOParis2024 L’Irlande 100 ans d’olympisme
JOParis2024 L’Irlande 100 ans d’olympisme. Le Centre culturel irlandais fête ce centenaire sportif à travers deux expositions et un concert.
Le sport est politique. Une évidence. Des jeux de Berlin de 1936 jusqu’à la récente polémique sur les athlètes israéliens en passant évidemment par les rivalités entre blocs pendant la Guerre froide. La question de l’Irlande en est aussi l’illustration.
Dans les jardins du Centre culturel irlandais (CCI) de Paris une exposition retrace l’histoire du pays et des JO. Notamment son accès au concert des nations olympiques. C’est seulement en 1922 que le pays devient indépendant après une guerre contre le Royaume-Uni débutée en 1919. L’Irlande participe donc pour la première fois aux JO il y a 100 ans … à Paris. Un pays divisé. Car au lendemain de la déclaration d’indépendance, l’Irlande du Nord quitte le nouvel État pour rester dans le giron britannique.
Toujours en mode balade dans le jardin du bâtiment historique du CCI, on découvre que les JO de PARIS 1924 ne sont sont pas la plus importante manifestation sportive de l’année. Ce sont en effet les Olympiades irlandaises, les Tailteann Games. Un peu plus loin, une borne avec un tableau. Celui de Jack B Yeats. La toile, Liffey Swim, offre l’une de ses premières médailles au pays dans la catégorie … Art !
Un QG arty pour les athlètes
Le Centre culturel irlandais accueille les athlètes (et le public) pendant toute la période des JOParis2024. Dans ce QG du 5e arrondissement, une salle pour faire le vide de stress et le plein de concentration. C’est là que Sal Stapleton présente une dizaine d’œuvres.
Le point d’orgue est la nouvelle création audio-visuelle immersive de l’artiste pluridisciplinaire. AKASHA, qui donne d’ailleurs son nom à l’exposition, fait danser en apesanteur deux corps de femmes qui s’entrelacent puis se détachent sans fin. Hommage au sport, au corps, aux muscles, l’œuvre est en perpétuel mouvement. De cette méditation animée se dégage un effet hypnotique.
L’œuvre est encadrée par deux diptyques qui figent les mouvements et génèrent d’autres compositions rétiniennes. L’artiste non binaire associe musique, film et photographie, animation et modelage 3D, réalité virtuelle et intelligence artificielle. L’artiste s’imprègne de son environnement : mer, nature. On peut déceler une référence au travail d’Iris van Herpen dans ce monde très minéral.
Le CCI ouvre par ailleurs sa médiathèque. Ainsi que des dégustations de bière lors du concert pop folk de Mick Flannery l’un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus appréciés d’Irlande.
INFOS
5 rue des Irlandais 75005 Paris
Du 27 juillet au 11 août
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