Mode Rami Al Ali haute couture arty
Mode Rami Al Ali haute couture arty. La collection printemps-été 2025 met l’art optique au service de l’élégance organique de la nature.
Il y a du pointillisme, de la géométrie et beaucoup d’Op art dans la collection haute couture printemps-été 2025 de Rami Al Ali. Parfois les trois. Comme dans cette jupe longue parsemée de petits points noirs plus ou moins grands selon l’angle du regard. L’effet optique se double d’une impression d’ampleur maitrisée. Une rigidité apparente qui contrebalance celle de légèreté induite par la dispersion des points (photo principale).
Le créateur syrien, diplômé du Collège des Beaux-Arts de Damas et installé à Dubaï, habille notamment Beyoncé, Diana Haddad et Jennifer Lopez. Admirateur de l’élégance des années 5O, il est toutefois fidèle à broderie traditionnelle et aux motifs syriens. En 2012, pour sa première participation à Paris Fashion Week, il présente ainsi une collection où l’on devine en partie l’influence des mosaïques ancestrales de son pays. Une collection qui s’inspire également des femmes dans les peintures orientales. Rami Al Ali, le couturier des perles de la mousseline et du tulle, n’a jamais oublié ses années de formation artistique.
Cette saison, le styliste s’attache à l’Op art des année 60. Un mouvement dont le plus célèbre représentant est Victor Vasarely mais qui s’incarne encore aujourd’hui chez Julio Le Parc. Notamment avec sa galerie des glaces. L’Op art (art optique), cet art qui joue avec la vision et trompe l’œil, dialogue ici avec l’architecture et la sculpture. « Les mannequins qui interagissent avec des sculptures en mouvement présentent des formes organiques fluides qui contrastent avec des motifs géométriques saisissants ».
Car cette collection haute couture se veut également un hommage à la nature. Côté couleurs, on remarque ainsi des gris chics illuminés parfois par des éclats radieux de jaune primevère, parfois de vert luxuriant ou encore de rose coquille délicat. Des teintes vives qui évoquent l’éclat du monde naturel. Côté matière des effets de feuillage, et un rien de géométrie empruntée aux nids d’abeilles et aux courbes des coquillages.
Cette collection printemps-été 2025 met l’art optique au service de « l’élégance organique de la nature ».
INFOS
Site Rami Al Ali
Crédits photos @agence Station Service / Daniele Schiavello/ Gorunway
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