Guide Chemins de Compostelle
Guide Chemins de Compostelle. Alors que la fréquentation du pèlerinage explose, les bons plans de pèlerins qui partagent leurs expériences.
Les chemins de Compostelle sont les itinéraires empruntés par les pèlerins depuis le Moyen-Âge après la découverte du tombeau supposé de l’apôtre Saint-Jacques au début du IXe siècle. Les voies sillonnent toute l’Europe. En France, quatre circuits symboliques partent de Paris, de Vézelay, du Puy et d’Arles puis traversent les Pyrénées jusqu’en Galice (Espagne). Le pèlerinage de Compostelle est l’un des trois grands pèlerinages du catholicisme avec celui de Jérusalem et celui de Rome.
Au delà du pèlerinage, les chemins semblent attirer un nombre croissant de randonneurs. En novembre 2024 Arte diffuse un reportage pointant le « Surtourisme sur les chemins de Compostelle ». Le bureau d’Accueil des Pèlerins, qui recense notamment les visiteurs, montre en effet que la fréquentation grimpe en flèche. Ainsi, le 3 décembre 2024, le Bureau a recensé 496 140 « pèlerins ». C’est 50 000 de plus qu’en 2023.
Un regain de spiritualité (numérique) ? Des chemins de randonnées qui combinent nature, culture et histoire ? Des paysages très instagrammables ? Peut-être un peu des trois.
Les Éditions Ulysse publient un guide conçu par l’Association du Québec à Compostelle qui partage les expériences de ses membres.
Une vingtaine de chemins et des expériences marquantes
Le guide de poche rappelle les bonnes pratiques de la marche et prodigue des conseils en matière de santé, de sécurité et de budget. Il revient aussi sur les origines des chemins et sur le balisage symbolique.
On y trouve des photos de nature sauvage (camino francés près de Castrojeriz en Espagne) ou pas (canal du midi), des spots d’art contemporain (Musée Guggenheim Bilbao) et des merveilles architecturales (Mont Saint-Michel, église Saint-Sernin à Toulouse ou encore cathédrale d’Amiens). Un page rappelle ainsi que de nombreux sites sont inscrits au patrimoine de l’UNESCO.
« En 1985, (l’UNESCO) classe la vieille ville de Compostelle à titre de grande cité sainte de la chrétienté (…) En 1993, (l’Organisation) inscrit le Camino francés au patrimoine mondial (…)
(Plus tard) en 1998, apparait l’ inscription « Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, » un titre trompeur puisqu’aucun chemin en France n’est alors classé au patrimoine mondial. On trouve sous cette classification, 71 biens culturels répartis sur le territoire de la France et 7 tronçons de chemins tous situés sur la voie du Puy-en-Velay. Cette série de biens (ponts, hôtelleries, cryptes, édifices et monuments religieux, dolmens), illustre l’importance du pèlerinage au Moyen Âge et celle des croyances qui animaient alors la civilisation occidentale (…).
En 2015, l’Unesco ajoute quatre chemins du nord de l’Espagne à l’inscription au Camino francés : le Chemin côtier, le Chemin primitif, le Chemin de l’intérieur du Pays basque-La Rioja et le Chemin de Liébana. » (p122)
Une vingtaine de chemins sont détaillés. Le guide s’attache à trois itinéraires. Les chemins en France, en Espagne et au Portugal avec en bonus le « En dehors des sentiers battus ». Les pèlerins partagent leur chemin dans un encadré: « Une expérience qui laisse des traces « .
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