Pierre Cardin – 7O ans de mode dans un livre
Pierre Cardin fait musée comble ce soir.
Le créateur dédicace un livre éponyme écrit par Jean-Pascal Hesse. Et tout le monde veut un mot du patriarche.
Pour commencer, comment allez vous Monsieur Cardin ?
Pierre Cardin répond à FinelIfe Tv qu’il se sent en forme. « J’ai 95 ans, presque 100 ans. Tout va bien. Je suis très heureux aujourd’hui entouré de mes amis et de tous ceux qui sont venus pour la dédicace de mon livre« .
Pierre Cardin : un livre sur 70 ans de mode, d’art et de design
Le livre n’est pas un livre de mémoires. »J’ai encore beaucoup à faire. Mais dans le livre nous avons essayé, avec Jean-pascal Hesse, de concentrer l’essentiel de ce que j’ai réalisé depuis 70 ans. Et il y a beaucoup de choses car tout ce qui relève de la création m’intéresse » précise le couturier.
Des projets ? « Oui, mais pour l’instant l’important c’est le livre« .
La vie du créateur, émigré italien, est une suite de projets d’avant-garde.
Le musée, comme le livre, rend hommage à ce foisonnement d’idées sur 1000 m2 et 3 étages. Il présente 250 modèles haute couture.
Au rez-de-chaussée c’est la période post Dior. Les années 50 à 80.
On retrouve le fameux manteau plissé déclaré infaisable à l’époque.
Cardin la mode : post Dior, années cosmos, haute-couture
Plus loin on découvre les robes chasubles, les bibis futuristes, les combinaisons des jeux olympique de Munich.
Mais aussi les matières comme le métal et les motifs géométriques qui ont fait la réputation du couturier.
La période cosmos a marqué les esprits. Les robes bulle sont des It. Les cercles autour de seins ont inspiré des designers comme Jean-Paul Gaultier.
L’élève de Cardin a en tiré les seins obus de Madona.
Au sous-sol sont regroupées les créations emblématiques des années 80 à 2000.
Un musée avec 250 modèles haute couture
Le premier étage présente les robes du soir, de cocktail et les costumes.
Robe cerceau, robe au col d’acier inspiré d’un pare-choc citroën, on se fait emporter par les formes et les matières. Par des volumes pliées ou bien gonflés. Par des couleurs vives ou timides.
Le musée se veut un dialogue entre design, bijoux et accessoires, des ceintures en passant par les chapeaux ou les lunettes.
Une conversation que l’on retrouve dans le livre.