TheMoreProject la mode androgyne arty
TheMoreProject la mode androgyne arty . Un vestiaire minimaliste aux coupes fluides et aux teintes sobres qui cochent toutes les cases : éco-responsabilté, localisme (presque), inclusivité. Rencontre avec le créateur Théo Lambert au salon Première Classe.
Dans l’ADN de TheMoreProject il y a, selon Théo Lambert son créateur, l’inclusivité, l’inclusivité et encore l’inclusivité. « Nous nous adressons à la communauté LGBTQR+ mais nous voulons aussi prendre doucement les hommes par la main pour qu’ils s’approprient un vestiaire qui tient compte de leur part de féminité ». Le gendermore donc ou l’androgynie.
L’autre brin d’ADN de la jeune marque est l’art. Depuis son lancement en septembre 2022 les collaborations rythment ses pas. « Le tissu est comme une toile sur laquelle les artistes impriment leur imaginaire » indique Théo Lambert. Parmi eux, Clovis Retif, artiste parisien formé en design industriel et en architecture d’intérieur. Il « compose des histoires visuelles sur des objets comme sur des vêtements ». Ses compositions inspirées par l’hyperréalisme ont donné lieu à des performances durant les salons Who’s Next et Première Classe. D’abord sur un pantalon ensuite sur une surchemise.
Style intemporel, coupes fluides et couleurs sobres
Si TheMoreProject entend promouvoir les artistes émergents c’est peut-être aussi parce qu’il a grandi dans les locaux de WeJump, l’incubateur de « Panafrica ». Au total la marque a déjà travaillé avec quatre artistes. Sur le stand Première Classe de TheMoreProject on remarque des motifs colorés, métalliques et floraux qui rehaussent les pièces.
TheMoreProject compte pour l’instant deux pièces dans son vestiaire : un pantalon et une surchemise. Composition : chanvre organique d’Espagne, coton bio indien et lyocell. Le tissage se fait à Lyon et la confection à Paris ce qui donne un produit MIF à 90 %. À venir : un tee-shirt et, en 2024, une jupe pour homme.
Les couleurs sont sobres, les coupes fluides et épurées. On peut y voir une touche asiatique avec le col Mao mais Théo Lambert préfère insister sur une référence au Moyen-Orient. Ce qui ressort est avant tout le côté intemporel.
Le fondateur vient de la finance. Il s’est donc associé à Ghislain Paciorkowski, styliste modéliste diplômé de l’IFM et en fin d’études à l’École des Arts Décoratifs. Le couturier travaille sur la technique du Button Masala, une approche indienne qui permet de coudre sans patron ni machine à coudre.
En bref TheMoreProject c’est confortable et arty-classieux en cochant toutes les cases de l’éco-responsabilité, au localisme (sauf pour le coton) en passant (surtout) par le genre.
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