Beau Livre Atlas des climats extrêmes

Beau Livre Atlas des climats extrêmes. Un voyage à travers blizzard, tornades et pics de chaleur en 5O destinations, des photos éblouissantes et un focus sur l’humain.
Été 2025. Le Grand Canyon brule. Des alertes au tsunami sont lancées dans le Pacifique après un puissant séisme en Russie. Feux de forêts et pluies diluviennes se multiplient. Le Nigeria connait des inondations inédites tandis que la Chine évacue 80 000 personnes. En 2024 le cyclone Chido abat Mayotte. Les pluies affectent gravement l’Europe centrale, le sud et l’est de la France puis Valence. Les catastrophes se multiplient. Des phénomènes naturels dont le changement climatique va sans doute accentuer la force et la fréquence.
L’ouvrage de Lorenzo Pini aide à se familiariser avec la météo et les climats extrêmes. Le photographe géographe italien parcourt en effet la planète à la recherche des régions et des villes où la nature est la plus rude. Un voyage d’une cinquantaine de spots.
Les États-Unis figurent en bonne place avec notamment d’impressionnantes tempêtes de neige autour des grands lacs. Tandis que « près » de Seattle, Paradise Inn détient le record du monde du cumul de neige en une année. Soit 31 mètres en 1971-72. Après les tempêtes de neige, les tornades. Tornado alley (du sud de Dakota au Texas) en compte des centaines chaque printemps. Enfin la chaleur. La vallée de la mort affiche la plus haute température jamais enregistrée : 56,7 degrés. En 2024, les selfies de touristes montrant des températures supérieures à 50 degrés confirment la tendance.
Parfois la nature joue les artistes. Comme en Sibérie où des sphères de glace offrent un spectacle proche de l’art contemporain. Souvent elle réserve des surprises. Ainsi l’endroit où il tombe le plus de neige – à part les montagnes- est Aamori au Japon. Sur l’île de Honshu qui a la même latitude que … Rome.
L’Atlas des climats extrêmes retient également les déserts les plus arides et les endroits les plus pluvieux. Des avalanches de sable au Soudan aux vallées sèches de l’Antarctique en passant par le phare de Bahia Felix (Chili) où il pleut 325 jours/an. Un record mondial que ne bat pas Cherrapunjee (Inde) où il tombe pourtant 12 mètres d’eau par an, soit le double de Londres.
L’Atlas des climats parle aussi de résilience. Parois avec des techniques controversées comme la géo-ingénierie. Par exemple des inséminations de nuage au Canada pour limiter les tempêtes de grêle. Parfois avec humour comme le Golden Snowball award. Une compétition entre Buffalo, Rochester, Syracuse, Binghamton et Albany. La ville la plus enneigée et la plus rapide à déblayer et à reprendre une vie normale remporte le prix.
INFOS
Atlas des climats extrêmes Lorenzo Pini Editions Jonglez
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