Street art et streetwear au DRP

Street art et streetwear au DRP .La seconde édition du festival de cultures urbaines du salon Première Classe présente des marques issues on non de l’upcycling mais généralement en mode drop, des créateurs comme Nitram,le sculpteur de masques en sneakers, des événement comme l’exposition les 50 ans du hip hop.

Sous la tente du DRP (référence au Drop) au Jardin des Tuileries, on ne se bouscule pas mais le public est attentif, curieux des nouvelles tendances ou vient simplement s’amuser. Au choix : skate, air ball de basket, DJ sets, concerts et talks. Sur 3 000 m2 on célèbre la street culture. Un bel espace intergénérationnel d’expression pour un public peu représenté durant la Paris Fashion Week du moins selon les organisateurs. Le Festival DRP a aussi un magazine print et web et une playlist Spotify : « DRP 2023 ». Il accueille 50 exposants.

Des marques de sport et streetwear à côté de pépites décalées

Côté marque, du streetwear bien évidemment mais aussi des bougies Nike, des EP de hip hop, des sneakers ou encore des skates.

Ici règne le drop, la production de pièces produites en très petites quantités, exclusives ou en collaboration entre marques. Le marketing de la rareté aussi bien dans l’outdoor que dans le streetwear.

Le choix est large entre le noyau dur streetwear et les vernis du streetnail art ou encore le nettoyage, la restauration et la customisation de sneakers. La street food fait aussi partie de l’offre.

On remarque des présences plus étonnantes comme les sacs Viahero, iconiques des 90es, relancés récemment et dont le dernier modèle est en cuir de raisin. Tout s’explique en fait puisque le sustainable est également intégré au festival DRP.

Dans cette veine il y a aussi la marque de slow fashion Impolitesse et ses pièces upcyclées. Créée par deux jeunes designeuses parisiennes, elle propose des tenues de soirée comme du streetwear et des bikinis. Le ton est décalé avec des slogans à méditer ou à sourire ainsi que des couleurs méli mélo. L’essentiel est le cute. Bref Thanks for being a cute et please do your best for saving the planet.

Street art entre photos hip hop et masques de sneakers

Côté culture on retient une exposition immersive célébrant les 50 ans du hip-hop à travers des objets de collection phares du mouvement. Aux manettes, le collectionneur Herbby et les photographes Jules Renault et Michel Haddi. D’impressionnantes photos posters de Michel Haddi montre Tupac Shapur torse nu ((photo principale) notamment en train de jouer avec un chien.

Ensuite un happening robotique chorégraphié par Céline Shen, lauréate du Prix Révélation Design ADAGP.

Ensuite toujours Dissident Pictures Exhibition : une mise en lumière la culture urbaine shootée par des photographes représentés par la plateforme digitale éponyme. Le photographe Hugues Lawson Body y montre ses clichés sur le thème de la « Bike Life ».

Enfin le jeune artiste francilien Nitram / Martin Cuau propose des sculptures de sneakers recyclées sous forme de masques totem. On peut lire sur les cartels qu’à l’heure où la superficialité et la surconsommation atteignent leur paroxysme les sculptures remettent en question les valeurs occidentales. « Elles forment un dialogue entre cultures ancestrales et cultures mondiales modernes ».

INFOS

DRP: Première Classe

Jardin des Tuileries

WSN

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